Limitations à 30km/h en ville ?

Philippe Monneret explique pourquoi il est contre la proposition de limiter la vitesse des motos à 30 km/h en ville. Voici les principaux arguments à prendre compte :

• Sécurité et maniabilité : Philippe Monneret souligne que les motos sont conçues pour rouler à des vitesses supérieures à 30 km/h. Rouler à une vitesse aussi basse peut affecter la stabilité et la maniabilité des motos, ce qui pourrait augmenter les risques d'accidents. Cette limitation est, de plus, déjà en place dans les endroits ou cela est nécessaire, comme par exemple aux abords des écoles.

• Fluidité du trafic : Il argue que limiter la vitesse des motos à 30 km/h pourrait perturber la fluidité du trafic urbain. Les motos, souvent utilisées pour leur capacité à se faufiler dans la circulation et à réduire les embouteillages, perdraient cet avantage. De plus l'argument écologique souvent mis en avant est tout simplement faux, puisqu'à 30 km/h, les motos roulent en sous-régime, ce qui engendre une surconsommation de carburant pour parcourir la même distance avec un régime moteur idéal.

• Conséquences économiques : La limitation de vitesse pourrait également avoir des répercussions économiques négatives. Les motos étant un moyen de transport rapide et efficace en ville, une telle mesure pourrait dissuader les gens de les utiliser, augmentant ainsi la dépendance aux voitures et aux transports en commun.

• Impact sur les motards : Il met en avant le fait que cette mesure pourrait être perçue comme punitive envers les motards qui, en ce moment, font l'objet de plusieurs mesures qui peuvent être considérées comme punitives. On peut noter par exemple sur ce point le paiement du stationnement en ville, qui n'existant pas il y a encore quelques années. Le retour du gouvernement sur le CPF pour passer son permis moto entre aussi dans la liste des mesures qui peuvent être considérés comme punitives pour les motards.